Les années 1990-1995 voient la série Vanitas faire son apparition. Gouaches, lavis et huiles sur toile composent cette série qui fait la transition entre le monde des humains et celui des objets. Dans ces natures mortes, Alleyn y dépeint avec un vocabulaire intime, un monde spectral, où s’alignent, comme dans un portrait de famille, les vestiges d’existence : fauteuils, plantes, statuettes. La théâtralité du récit est suggérée par des « mots-images » qui tiennent ici lieu de sujets. Cette période est marquée par le contraste du noir au gris, d’où suinte par moment, une teinte vive, presque menaçante.